La construction
Comme à chaque fois lorsque l’on se lance dans la construction d’un nouveau bateau, la construction du Clipper Paris a été toute une aventure, avec son lot de joies et de tourments. Mais si l’on devait en faire un bilan global, il en resterait une formidable aventure pleine d’émotion et de passion, de rencontres chaleureuses, et d’anecdotes à n’en plus finir. En voici les principales étapes en photos :
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Etape 1
Bon, là on est dans la cuisine, mais on ne se rend pas bien compte.
Etape 2
C’est vraiment le début !
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Etape 3
A l’envers, c’est plus facile ; c’est pas une erreur.
Etape 4
Il faut un bon paquet de soudure pour que ça tienne !
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Etape 5
L’étrave, c’est la partie délicate ; une belle étrave,
c’est déjà un pas vers la réussite.Etape 6
Ça commence à ressembler à quelque chose.
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Etape 7
C’est quand même mieux à l’endroit.
Etape 8
Ça passe juste en hauteur…mais quel confort de construire
à l’abri des intempéries. -
Etape 9
Avec une couche de peinture, c’est tout de suite mieux.
La mise à l'eau
Quelques images de la mise à l'eau le 2 décembre 2006 :
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Etape 1
220 tonnes suspendues en 4 points, ça fait 55 tonnes par point !
Etape 2
Un dernier coup de meulage avant la mise à l’eau.
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Etape 3
Derrière, c’est le MSC Orchestra ; il est plus gros.
Etape 4
Les élingues et les grosses manilles...
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Etape 5
Isn’t she beautiful ?
Etape 6
Belle étrave effilée, non ?
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Etape 7
Elle est grosse, la grue.
Etape 8
Les mêmes vu d’un peu plus loin...
Etape 9
...et de beaucoup plus près...
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Etape 10
Ah, c’que c’est beau !
Etape 11
Il flotte !!
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Etape 12
Faut immortaliser l’instant.
Etape 13
Première croisière : 300m
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Etape 14
Etape 15
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Etape 16
Celui à l’avant, en noir, c’est le patron du Chantier : chapeau bas !
Le voyage vers Paris
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Pour ramener le Clipper Paris de son lieu de construction, Saint Nazaire, à Paris, nous avons demandé un permis de navigation dérogatoire aux Affaires Maritimes pour que nous puissions effectuer le trajet par nos propres moyens et sans assistance ; en effet, le Clipper Paris étant un navire fluvial, il n’a normalement pas le droit de naviguer en mer.
Mais le bateau a été solidement construit et possède des formes de carène assez peu éloignées d’un bateau de mer.
D’ailleurs les premiers essais effectués dans l’estuaire de la Loire ont révélé des qualités nautiques évidentes dans une mer assez formée.
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Parmi les difficultés du trajet, le raz de Sein, le Fronveur, le chenal du Four et le Raz blanchard ; ces trois passes comptent parmi les plus périlleuses du monde.
Le marnage y atteint plus de sept mètres en vives-eaux et les courants plus de huit nœuds dans le Fromveur.
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Le Fromveur est un passage particulièrement délicat, car il s'étend sur plus de cinq milles entre les phares de la Jument et de Kéréon. Le chenal du Four et celui de la Helle sont plus longs, mais moins redoutables, sauf par tempête de Nord-Ouest.
Le raz Blanchard est un passage qui se situe entre le cap de la Hague et Aurigny à la pointe Nord Ouest du Cotentin. On peut y rencontrer l'un des courants de marée les plus puissants d'Europe, sa vitesse pouvant atteindre jusqu'à 12 nœuds lors des grandes marées d'équinoxe.
Pour savoir comment ça c'est passé, lisez le journal de bord, cliquez ici !